Conceptes basiques
Le genre se réfère aux rôles sociaux et aux relations entre hommes et femmes dans une société. Contrairement aux croyances populaires, le genre ne se réfère pas seulement aux femmes; c’est plutôt un ensemble de normes et pratiques qui définissent la manière dont les gens se comportent ou sont censés se comportés, femmes comme hommes, dans la sphère sociale, économique, religieuse et politique d’une société. Le concept de genre est changeant, dynamique et instable: celui-ci change d’une société à une autre, au fil du temps et dans les différentes cultures. Quelques changements au niveau de la société peuvent créer des modifications profondes dans les relations de genre, comme : les nouvelles opportunités économiques, des élections politiques différentes, la radicalisation ou libéralisation de la religion, mais aussi des situations de conflits ou de paix.
Vu que le genre est présent dans chaque aspect de la société, celui-ci affecte toutes les facettes de la vie des femmes et des hommes (famille, communauté, Etat, etc.). Due à la nature transversale du genre, celui-ci fait partie intrinsèquement du conflit, post-conflit et de la reconstruction de la paix. Grace à sa nature changeante, dynamique et instable, il est aussi possible, autant pour les femmes que pour les hommes, de modifier la manière dont ils participent dans la société. L’égalité de genre peut être promut en garantissant l’égalité d’opportunités et de droits pour les hommes et les femmes dans les domaines de l’éducation, la santé, le travail, etc. En profitant de la nature changeante du genre, les sociétés peuvent bénéficier de potentialités pour les femmes comme pour les hommes, et de cette manière contribuer au développement et à l’installation d’une paix durable.
La violence de genre se réfère à la violence dirigée à un individu ou un groupe pour son genre. Celui-ci inclue les actes qui causent des dommages physiques, mentaux, sexuels, ou n’importe quelle souffrance, menace de tels actes, contrainte et autres privations de la liberté.
La violence de genre et la violence contre les femmes est habituellement utilisée indistinctement, vu que la majorité de la violence de genre est infligée par les hommes et sur les femmes et filles. Cependant, cela ne signifie pas que tous les actes contre les femmes soient des cas de violence de genre, ou que toutes les victimes de violence de genre soient des femmes.
La violence sexuelle est une forme de violence de genre qui fait référence à n’importe quel acte, tentative ou menace de nature sexuelle et qui donne lieu, ou du moins généralement, à des dommages physiques, psychologiques ou émotionnels. La violence sexuelle inclut l’exploitation et l’abus sexuel.
Celle-ci se réfère à n’importe quel acte de nature sexuelle commis par des combattants, rebelles, miliciens et forces gouvernementales inclus. Celle-ci représente une violation du Droit Humanitaire International, et peut se convertir en un crime de guerre et contre l’humanité quand elle est utilisée systématiquement dans les conflits, comme tactique de guerre. La violence sexuelle dans les conflits ne se réfère pas seulement à des viols, mais aussi à l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, la stérilisation ou grossesse forcée, commis à l’encontre d’hommes, femmes, enfants et personnes âgées. La violence sexuelle dans les conflits empêche de restaurer la paix et la sécurité internationale (RCSNU 1820).
Les droits de l’homme sont des droits basiques, fondamentaux et inhérents qui appartiennent à chaque individu. Les violations a ces droits sont des actions commises par les combattants et/ou représentants de l’autorité de l’Etat (rebelles, milices, forces gouvernementales, représentants des institutions de l’Etat, etc.). Généralement, les opérations de paix ont le mandat de protéger et répondre aux violations des droits de l’homme commises contre la population civile.
Un acte ou une omission interdit par la loi. Le rôle primordial des opérations de paix est de protéger la population de la violation des droits de l’homme. Bien que, dans quelques cas, elles peuvent aussi agir directement pour prévenir et répondre à un délit dans le but de soutenir les institutions nationales du pays d’accueil.
Ceux sont les casques bleus militaires ou policiers qui participent à une opération de terrain (contingents militaire et la police de l’ONU, observateurs militaires inclus).
Celui-ci se réfère a un ensemble de sections, de bureaux et d’unités d’une mission de terrain de paix, principalement composée de personnel civil (personnel sans uniformes), comme la Section des Affaires Politiques, Affaires Civiles, le Bureau des Droits de l’Homme, le Bureau de Genre, l’Unité contre la Violence Sexuelle, etc. Il est important de souligner qu’il existe des « sections mixtes », comme la DDR (Désarmement, Démobilisation et Réintégration), constituées de personnel civil et militaire. Il y a aussi des sections à l’intérieur des contingents militaires, dans lesquelles il peut y avoir du personnel civil, comme c’est le cas avec les Assistants de Liaisons avec la Communauté.
Ceux-ci se réfèrent à l’ensemble complet des acteurs internationaux, nationaux et locaux (Agences de l’ONU, ONG, etc.) qui interviennent, chacun avec leur expérience, en situations de crise (contextes de conflit, désastres naturels, etc.) pour dispenser d’une assistance à la population affectée (santé, aliments, refuge, éducation, etc.). Les acteurs humanitaires sont des partenaires privilégiés des opérations de paix, même si parfois la coopération mutuelle peut être questionnée (en particulier en rapport avec les principes d’impartialité et de neutralité). Apparemment, les personnes qui travaillent dans les opérations de paix ne devraient pas réaliser des activités humanitaires. Leur tâche est plutôt d’éviter les situations qui puissent requérir des interventions humanitaires et/ou les aider si nécessaire.
Dans un contexte de maintien de la paix, celle-ci se réfère a la variété d’activités implémentées par les forces militaires de paix pour développer les relations avec, et soutenir, la communauté locale dans laquelle le dit contingent opère. Cette coopération fut créée dans le but d’améliorer la compréhension du mandat des missions de paix, ainsi que pour établir une relation de confiance avec la population locales. Les projets d’impact rapide sont un exemple de coopérations civil-militaire de maintien de la paix.
Celle-ci se réfère au cadre de coordination dans lequel les acteurs humanitaires et de maintien de la paix, composants politiques et militaires inclus, développent des stratégies pour soutenir la prévention et réponse humanitaire en situations d’urgence. Les réunions régulières de coordination entre structures humanitaires et de maintien de la paix (connus comme réunions CIMIC) offre une meilleure compréhension des actions humanitaires, guident les acteurs politiques et militaires sur comment soutenir de telles actions. Ces réunions sont essentiellement dans des contextes d’urgence ou de haut risque pour faciliter l’accès humanitaire, la protection de civiles, et la sécurité de qui travaillent dans l’aide humanitaire
Les projets d’impacts rapides sont à petite échelle, rapidement mis en place (généralement pas plus de 3 ou 6 mois) et sont mis en place par des composants civils ou militaires d’une opération de paix. Ceux-ci complémentent plus que suscitent les initiatives de développement de plus longue durée d’autres agences et acteurs, visant à répondre aux nécessités des communautés locales qui ne sont pas de l’ordre de l’humanitaire, ou qui sont liées à un développement au long terme. En effet, Ce genre de projets devrait être élaboré et implémenté en coopération avec la communauté même.
C’est la nation ou l’opération de paix se réalise. Le gouvernement local constitue un partenaire essentiel pour la coordination de chaque opération de paix.
Celle-ci se réfère à un ensemble d’interventions politiques, socio-économiques et de construction de la paix mise en place par l’Etat, et soutenue par les acteurs de maintien de la paix, dans le but de rétablir une présence légitime dans les territoires affectés par les conflits
Ceux sont les pays qui apportent du personnel militaire et policier aux opérations de paix
Celle-ci se réfère à l’ensemble des actions politiques, militaires, humanitaires et socioéconomiques implémentées par les acteurs nationaux, internationaux, de maintien de la paix et humanitaires dans le but de prévenir, protéger et répondre aux menaces généralisées de violence, coercition et privation délibérée d’aide qui peuvent affecter la population civile (acteurs ou belligérants) durant un conflit armé.
Genre
Violence de genre
Violence sexuelle
Violence sexuelle dans les conflits (ou violence sexuelle en rapport avec les conflits)
Violation des Droits de l’Homme (VDH)
Délit
Casques Bleus avec uniformes
Composants civiles d’une opération de paix
Acteurs humanitaires
Coopération civil-militaire
Coordination
civil-militaire
Projets d’Impacts Rapides (PIR)
Pays d’accueil
Restauration de l’Etat de droit
Pays contributeurs de Troupes
Protection des civils